Les salons au XVIIIe siècle

Les salons au XVIIIe siècle

Au XVIIIe siècle, les salons, cafés ou les clubs sont à la mode. Dans ces endroits publics, on pratique le théâtre, des écrivains lisent leurs œuvres et les sciences nouvelles sont présentées. Ces lieux sont des endroits de divertissement.

Un salon au XVIIIe siècle est un endroit (souvent tenus par les femmes) où l’on est invité en fonction des sujets abordés. Ce sont des salons où l’on aime discuter et débattre des idées souvent défendues dans des ouvrages dont les invités seront les premiers critiques. Des pièces de théâtre en rapport avec la société sont jouées par certains membres de l’aristocratie ; des musiciens se produisent.
Les sciences nouvelles sont présentées et les auteurs de L’Encyclopédiey sont invités (Rousseau, Diderot, Montesquieu, Voltaire).

Anicet Charles Gabriel Lemonnier, Le salon de madame Geoffrin (1812).
Lecture de la tragédie de l’orphelin de la Chine de Voltaire dans le salon de madame Geoffrin par Anicet Charles Gabriel Lemonnier (1743–1824) ©wikimédia.

Des salons utiles aux écrivains
Les écrivains allaient dans les salons pour se faire connaître, lire leurs œuvres ou nouer des relations utiles. Les formes littéraires sont très variées (contes, théâtre…) Il s’agissait de:
– raconter des événements
– expliquer des faits
– discuter une opinion (sans lasser l’auditoire)

Les jeux littéraires
Au XVIIIe siècle on se met aux jeux intellectuels comme:
– les bouts-rimés : ce sont des poèmes composés à partir de rimes définies à l’avance.
– la charade : ces jeux qui consistent à faire deviner des mots par homophonie ou expressions syllabes par syllabes.
– le portrait : ce jeu consiste à décrire un personnage physiquement ou psychologiquement (son caractère, sa personnalité).

Juliette O. et Marie M.

3 Replies to “Les salons au XVIIIe siècle”

  1. J’aime beaucoup cet article qui nous transporte dans ces beaux salons du XVIIIème siècle. Je me ferais bien un petit « bouts-rimés », moi, pas vous ?

    1. A défaut de bouts rimés, une charade :Ma première est le nom d’un fleuve d’Europe,
      Ma seconde, le nom d’une fleur fort blanche,
      Ma troisième est le nom d’une nourriture faite pour les anes. Et mon tout, le nom qu’on applique ordinairement à une personne qui manque d’éducation ou de politesse.

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