Plantation sucrière et l’esclavage

Plantation sucrière et l’esclavage

La canne à sucre est certainement l’une des plantes les plus anciennement cultivées à la surface de la terre puisque sa découverte remonterait à 9000 ans

Coupeur de cane en Jamaïque (env. 1880). ©Wikimédia
Des esclaves travaillant dans les champs de canne à sucre en Jamaïque (env. 1880). ©Wikimédia.

Au XVIIIe siècle, la culture du sucre rime avec esclavage. Les esclaves étaient capturés lors de razzias (captures) en Afrique. On choisissait le plus souvent des jeunes et des enfants pour qu’ils puissent travailler dans des conditions difficiles (chaleur…). Ils étaient souvent victimes d’accident du travail comme l’amputation d’une jambe ou d’un bras à cause de l’utilisation de faux qui étaient très tranchantes.

Mais dans les îles atlantiques, sur le continent américain et plus particulièrement dans les Antilles, suite à l’augmentation du nombres de champs de canne à sucre, le nombres d’esclaves importés a énormément augmenté. Il y a donc une augmentation du nombres de voyage de traite lors desquelles les esclaves sont considéré comme des marchandises. Une fois arrivée au port les esclaves sont vendus sur les marchés ou échangés contre d’autres marchandises ; c’est le commerce triangulaire. Après l’interdiction de la traite (1805) et l’abolition de l’esclavage, ils ont recruté les ouvriers parmi les descendants des esclaves et des travailleurs importés d‘Inde.

L’essor de la consommation de sucre en Europe

La consommation européenne de sucre s’est énormément développée, depuis la fin du XVe siècle. Cet essor a été particulièrement important en Angleterre. Dès le XVIIIe siècle, le sucre est devenu, comme le thé, un produit nécessaire à toutes les classes de la société, du grand seigneur aux petits paysans. En France, au contraire, la consommation du sucre est restée longtemps réservés à la noblesse et au peuple des villes (bourgeois), et ne s’est développée dans les campagnes qu’à la fin du XIXe siècle, sans jamais rattraper la consommation anglaise.

Manon L.

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