Les défis de la santé en Inde

Les défis de la santé en Inde

Un infirmier utilise un kit de diagnostic rapide pour la détection du paludisme (©wikimédia).

En Inde les médecins sont considérés comme des dieux par beaucoup d’Indiens. Des hôpitaux privés proposent des services « cinq étoiles », alors que les hôpitaux publiques sont très souvent surchargés. Un hôpital publique reçoit des centaines de patients, parfois même un millier.

Hôpitaux surchargés

La taille de la population Indienne est le principal obstacle au développement d’un plan de santé.
En 2012, le gouvernement central indien met en place une assurance maladie pour les plus pauvres avec une couverture d’environ 2 000€ mais l’accès aux hôpitaux est toujours très compliqué.

Un personnel en sous-effectif

Les médecins indiens sont connus dans le monde pour leurs compétences. En un an, l’Inde forme environ 2 700 médecins. Ce qui manque le plus en Inde, ce sont les infirmières, les anesthésistes, les sages-femmes et beaucoup d’autres spécialistes.

Selon l’OMS, en 2016, seulement 18 % des médecins exerçant dans les zones rurales de l’Inde possédaient une certification médicale. Les écoles de médecine sont surchargées et difficiles d’accès. Beaucoup d’écoles privées se sont développées mais la qualité laisse parfois à désirer.

Le privé a un coût

Dans les zones urbaines on trouve principalement des cliniques et des dispensaires privés. Ils dominent le secteur de la santé. Ils ont souvent des équipements et des bâtiments neufs. Le professionnalisme de leurs médecins et la propreté des lieux contrastent énormément avec les hôpitaux publics.

Juliette et Chrystal

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