Un atelier sur la liberté de la presse à l’occasion de la semaine de la presse
Le lundi 23 mars, la classe médias du collège Dupaty s’est rendue au collège Aliénor d’Aquitaine à l’occasion de la semaine de la presse. Des spécialistes de la presse ont répondus à nos questions à travers des ateliers éducatifs.
Marie-Christine Lipani, une professeure de droit à l’université nous a expliqué les points sensibles de la liberté d’expression issue de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Mais aussi les droits de la presse et ses limites depuis la loi de 1881. La liberté de la presse protège les mineurs et interdit d’inciter à des actes racistes, à la haine, à la violence. Un journaliste à le droit de poser toutes les questions qu’il veut et à qui il veut et peut révéler l’identité d’une personne majeure mise en cause. Il peut s’adresser à des avocats, aux forces de l’ordre, aux juges mais ne peut pas filmer dans les tribunaux et ne peut pas non plus publier des pièces qui sont dans des dossiers de justice.Le journaliste à le droit de protéger ses sources, sauf dans les cas graves (terrorisme, crimes organisés…).
Les journalistes n’ont pas tous les droits. Les délits de presse graves sont : l’injure, l’injure raciale ou raciste et la diffamation. Diffamation publique: 12 000 € d’amende, diffamation d’un élu, un policier dans ses fonctions…: 45 000€ d’amende. Les journalistes n’ont pas le droit de publier une photo s’il n’ont pas demandé le droit à l’image. Dans les lieux privés, il faut demander une autorisation pour entrer, pour filmer et pour publier. On a pas le droit de publier des photos de victimes, de cadavres ou de corps déchiquetés. Les journalistes ne sont ni des justiciers, ni des super-héros. Cet atelier, très intéressant s’est terminé par des travaux pratiques sur la liberté de la presse.
Lucie et Morgane
One Reply to “Un atelier sur la liberté de la presse à l’occasion de la semaine de la presse”
Une belle synthèse de cet atelier très intéressant. Félicitations !